MES ETAPES



jeudi 31 octobre 2013

J26 - Je 31/10/13 : Villafranca del Bierzo - O Cebreiro (27 km)



Superbe journée aujourd’hui dans les châtaigniers sous les couleurs automnales ! La journée avait pourtant failli mal commencer. Bêtement, sans réfléchir, j’ai suivi la route macadamisée à la sortie de l’Albergue en pensant que la voie alternative conseillée par mon ami Jean se trouvait en dehors du village. Mal m’en pris… 500 mètres au mois plus loin, point de trace de chemin quittant la vallée… Heureusement, si ce chemin ne figure pas dans mon topo-guide, il est dans mon GPS car j’ai chargé les tracks. Et le constat est formel : le chemin se trouve à la sortie du village mais AVANT l’albergue “La Piedra”. Retour en arrière et sans regrets lorsque je découvre les paysages et la quiétude que m’offre ce parcours loin de la Nationale et de l’Autoroute. 

Paysages couverts de châtaigniers, bruyères, ajoncs, fougères aigles… une liste de plantes montrant bien le caractère “acide” du sol. Le sol est jonché de châtaignes grosses comme des 'cartaches', les grosses billes de ma jeunesse. Des récolteurs locaux m’expliquent que les plus belles partiront pour les conserves et les autres serviront à nourrir les animaux (cochons, vaches…). Chaque famille a sa parcelle dont elle connaît les limites et ses membres avancent en ligne méthodique pour les récolter.

Cette splendide variante du Camino grimpe sec, 500 m de dénivelé, parcourt quelque 8 km avant de redescendre à Trabadelo dans la vallée. 

Ensuite, route chiante entre Trabadelo et Vega avant de monter ensuite, lentement, vers le col de O’Cebreiro. Superbe chemin avant la Faba (prendre à gauche !!! et ne pas suivre la route) et après. Discussion avec Page, une américaine de l’Orégon qui a du déclarer forfait cet été pour une blessure à la jambe et qui compte bien à présent terminer son camino...

Au sommet de la montagne, peu avant d’arriver à O’Cebreiro, l’entrée en Galice est célébrée par une borne en granit.
Bon à savoir :

  • Ne pas manquer la variante renseignée par mon ami Jean. A la sortie de Villafranca, après le pont (et environ 200 m avant l’albergue “La Piedra”), prendre un chemin qui grimpe sec vers la droite. Inscriptions et grosses flèches jaunes au sol indiquant “Montana” (photo ci-contre). Cette variante grimpe de 500 m et permet de marcher au soleil sur un chemin qui surplombe la vallée (cette variante permet donc d’éviter de marcher les 8 km de route jusqu’à Trabadelo dans la vallée humide et non ensoleillée).
  • Tronçon à ne pas manquer : sentier sur la gauche dans la montée, avant Faba. Superbe sous les châtaigniers.




mercredi 30 octobre 2013

J25 - Me 30/10/2013 : Ponferrada - Villafranca del Bierzo (25 km)


Villafranca del Bierzo
La sortie de Ponferrada est à l’image de la cité : pas très intéressante. C’est aussi la première étape qui longe en grande partie des routes et son indécrottable bitume, à part la partie traversant les vignes del Bierzo, après Camponaraya et les derniers km avant Villafranca del Bierzo. Traversée de quelques beaux villages dont des maisons présentent des balcons.

Brrr… Il fait frais, que dis-je, glacial ce matin et la brume givrante a du mal à se lever. Mais en fin de matinée, le ciel bleu azur et le soleil s’imposent lentement, offrant de splendides paysages couverts de vignobles. Pour la première fois, je sors mon écharpe et mes gants… Belle après-midi, la randonnée du jour se déroule sans problème…

Villafranca des Bierzo, à l’inverse de Ponferrada, est une ville vivante et riante. Pour changer, nous allons à l’Albergue privée “La Piedra”, caractérisée par un gros rocher (d’où le nom de l’auberge) incrusté dans le mur intérieur.

Resto sur la place centrale au “Sevilla”, une bonne adresse. Menu del dia à 10€ où je teste la recette locale “Botillo del Bierzo”, une sorte de jambonneau à la mode espagnole. Idem, cervezas et tapas le soir...

RV est pris chez le coiffeur : 8 € coupe + barbe. Je me sens rajeuni…

Bon à savoir :
  • Albergue privée “La Piedra”. Propre, draps changés tous les jours, c’est si rare que cela mérite d’être signalé.
  • Testez le “Botillo del Bierzo”, une sorte de jambonneau à la mode espagnole.



mardi 29 octobre 2013

J24 - Ma 29/10/13 : Foncébadon - Ponferrada (27 km)

Lever ce matin à 6h30 avec des chants grégoriens par Miguel, notre hospitaliero. Après un petit-déjeuner éclair, départ vers 7h30 dans l’obscurité. Vent + bruine + neige fondante ce matin… vers la Cruz del Ferro, une croix mythique du Camino où nombre de pèlerins déposent symboliquement une pierre sur le tas de pierres déjà présentes... Une pierre à l'édifice...

La sierra... froide ! On grimpe jusqu’à 1500 m, accompagné dans notre marche par de la bruine et de la neige fondante qui se lèvent progressivement en fin de matinée et à mesure qu’on redescend dans la vallée.

Charmants petits villages et beaux paysages couverts de chênes, genêts, quelques beaux châtaigniers…

Arrivée vers 11h30 à Ponferada. Petit centre historique… avec surtout son Château des Templiers ! RAS..., ville mortelle d’ennui aujourd’hui du moins, sans habitants, bars et restos à moitié fermés…
Soirée pinchos avec Eduardo et Jesus dans deux bars différents, 
Les paysages sont très différents ici. C’est la Région de El Bierzo qui débute avec ses vignobles, son vin…

Les notes dans mon carnet (et donc sur ce blog) se font de plus en plus clairsemées… Besoin de repos...

Nuit à l'hôtel Templarios : 20€...





lundi 28 octobre 2013

J23 - Lu 28/10/13 : Astorga -> Foncébadon (26,7 km)


Mon appli smartphone était formelle : 100% de probabilité de pluie aujourd’hui. Autant dire qu’à la fin de la journée, le constat était que je pouvais jeter mon appli à la poubelle. La pluie ne fut pas au RV, tout au plus un crachin diffus… 

David, après le déjeuner, change de plan face à la pluie et décide de rentrer sur Madrid. 

Aujourd’hui, je marche avec de la musique dans les oreilles… jusqu’à Foncébadon, le village le plus haut du Camino francés avec ses quelque 1400 m d’altitude. Soleil peu présent, ciel couvert, vent froid…

Arrêt au bar cow-boy à El Ganso. Pas aussi réjouissant que celui d’Elvis...

Superbes paysages de chênes, pins, genêts, bruyères…

 Foncébadon est un village retiré, peut-être l’un des derniers d’Espagne que le wifi n’a pas conquis. Ce village a bien failli mourir mais a pu renaitre grâce au Camino. 

Quelle auberge choisir à Foncébadon ? 
  • la première, d’aspect clean, mais accueil peu chaleureux et de mauvaise réputation. Nous y avons bu un verre et le mauvais accueil est confirmé...
  • la seconde est le rendez-vous des “periflautas” et autres baba cool en recherche de chaussettes tricotées à la main… Échos mitigés. Nous y avons bu un verre. L’ambiance y est jeune et ils ont l’air de bien s’y plaire mais un presque ‘quinca’ comme moi a passé l’âge de dragouiller les jeunes nenettes …
  • la troisième, enfin, est le donativo (cuisine + logement) qui m’a été conseillé. Et je ne regrette pas ! Soirée mémorable avec notre hospitaliero templier, Miguel. Nous y avons bu quelques bonnes bouteilles en compagnie d’autres pèlerins… Ambiance multiculturelle entre français, allemands, coréens, irlandais, italiens, américains, espagnols…

Nuit calme…

dimanche 27 octobre 2013

J22 - Dimanche 27/10/13 : Villar de Mazarife => Astorga (16,5 km)




Nuit un peu bruyante, festivités de “fin de semana” oblige. Changement d’heure cette nuit. Petit déjeuner et départ au lever du jour. Eduardo nous devance et nous marchons, David et moi… Marin nous ‘abandonne’ lorsqu’elle retrouve en chemin de “vieilles” connaissances, des américains…

Longue étape de 34 km. Journée sans grandes surprises. Après environ 4 km de camino le long d’une route, celui-ci se poursuit dans les campagnes de mais, de betteraves et de peupliers.

Après Hospital de Orbigo, passé le pont à 19 arches chargé d’histoire et de légende (link), direction Villares de Orbigo - Santibarrez de Valdeglesiasn (?) par la voie secondaire pour ne pas prendre le Camino principal qui longe la N-120. Cela ne fait que 2 km de plus qui offrent de superbes paysages. Les champs sont jonchés de galets, à se demander comment ils arrivent à les cultiver.

Objectif du jour, Astorga. Le tour en est vite fait, son palais épiscopal de Gaudi, sa Cathédrale… et puis nada mas. Ville morte, bien sûr tout est fermé, épiscopal et cathédrale compris ! Les touristes du dimanche n’ont qu’à aller voir ailleurs. Hors soleil, il fait caillant !

En écoutant des Français parler “du chemin” de la Plata, le seul, le vrai, l’authentique… parmi d’autres superlatifs qui m'horripilent, je découvre qu’Astorga se trouve à la croisée de la Via de la Plata et du Camino francès. Ce soir, j’ai comme une envie folle d’être seul !

samedi 26 octobre 2013

J21 - Sa 26/10/13 : Léon -> Villar de Mazarife (21,7 km par la Calzada)


Les 8 km de sortie de Léon jusqu’à Virgen del Camino ne présentent guère d’intérêt mais ne sont pas aussi déprimants que ce qu’on m’en avait dit. A la sortie de Virgen, il ne faut pas se tromper de chemin. Sur le macadam, des immenses inscriptions devenues illisibles avec le temps décrivent deux options, deux caminos possibles :

  • Tout droit, le “camino réal” ou chemin historique avec sa “senda de peregrinos”. Bruyante, monotonie assurée le long de la Nationale N-120.
  • A gauche, la “Calzada de los peregrinos”, peu fréquentée et traversant des paysages plus variés. 

Le choix n’est pas cornélien en ce qui me concerne. J’ai choisi : quiétude et diversité des paysages !

Le chemin est bordé d’immenses plaines herbeuses parsemées de buissons et entrecoupés de champs. De-ci, de-là des Bodegas, telles des maisons de trolls enterrées dont une, abandonnée, que nous visitons. Tout est resté dans l’état, figé, comme si un cataclysme imprévu avait surpris leurs occupants : une boite de sardines est ouverte sur la table, entourée de quelques bouteilles…

Il fait immensément gris ce matin et la bruine fait son apparition durant quelques dizaines de minutes. Il faudra presqu’attendre l’arrivée à Villar de Mazarife pour voir s’installer de manière durable un ciel bleu azur et le soleil que j’espère promis à un avenir radieux ces prochains jours…

En route, et sur la route, partout des flyers et des inscriptions ventant l’albergue “Tio Pepe”. Je me suis souvent fait la réflexion que la publicité était généralement nécessaire pour vendre un produit de piètre qualité alors qu’un produit d’excellente qualité n’a besoin que du bouche à oreille de personnes satisfaites… Aussi, ce ne sera pas chez “Tio Pepe” que je m’arrêterai mais à la “Casa de Jesus” dont plusieurs vents favorables m’ont vanté le bon accueil. Auberge de style sud-américain avec un patio, propre, un bar tenu par le proprio sympa… Que demander de plus ? Un vin un peu meilleur que le vinaigre proposé… mais peut-être suis-je tombé sur une mauvaise bouteille.


Peu de pèlerins, à peine une dizaine, ont du faire étape au village (quatre ici ce soir). A croire que la voie bruyante le long de la N-120 attire plus de monde…

Journée qui se termine par un brin de philosophie en parcourant les inscriptions sur les murs de l’auberge…

Soirée discussion avec Marin, une jeune allemande de 25 ans, muy simpatica !


vendredi 25 octobre 2013

J20 - Ve 25/10/13 : Mansilla de las Mulas -> Léon (19 km)

Petite étape de 19 km, histoire d’arriver tôt pour découvrir la très belle cité de Léon. L’entrée de la ville n’est pas aussi désagréable que celle de Burgos. Hébergement à la Residencia Universitaria Miguel de Unamuno qui propose près de la Cathédrale de petites chambres individuelles d’étudiants (15€/chambre).

Après quelques tapas bien arrosés dans le quartier de La Humeda, je fais une sieste… et les 30 minutes prévues se transforment en deux heures ! Je me réveille à 19h50, 10 minutes avant mon rendez-vous prévu avec David et Eduardo. Avec cette sieste, je n’ai rien pu découvrir de la ville mis à part la visite en arrivant ce matin de la Cathédrale (5€). David qui connait la ville pour y avoir travaillé m’emmène faire une visite éclair du centre… Ensuite, retour dans le Quartier de La Humeda pour savourer quelques spécialités et pinchos comme la morcilla, sorte de boudin noir au riz, la sopa de ajo (soupe à l’ail). Retour à 22h00 à l’Albergue… Nuit calme, sans ronfleurs. Normal, je partage la chambre qu’avec moi-même...

Bon à savoir :

Selon mon ami Jean “Le Monastère des Bénédictines est très bien placé en plein centre mais c'est une Caserne avec des dortoirs de 50 places et une fermeture à 21h30. C'est ennuyeux dans une ville comme ça, même si c'est propre et que l'on offre un petit déjeuner (sommaire). L'autre albergue, le municipal est loin du centre (...)”
J’ai résolu le problème en allant à la Residencia Universitaria Miguel de Unamuno qui, à quelques pas de la Cathédrale, propose de petites chambres individuelles d’étudiants (15€/chambre).

jeudi 24 octobre 2013

J19 - Jeudi 24/10/13 : El Burgo Ranero - Mansilla de las Mulas (23 km, par la Calzada)


La nuit passée à l’hôtel “El Peregrino” fut des plus reposantes… Après le petit-déjeuner nous nous préparons à nous mettre en route, bien décidé, moi, à ne plus suivre le Camino le long de la Nationale, mais bien la Calzada romana. Au départ de Burgo Ranero, il est possible de la rejoindre en se dirigeant vers la voie de chemin de fer. La gérante de l’hôtel nous le déconseille, trop d’eau et trop de boue sur les chemins, nous dit-elle... mais je soupçonne qu’elle ait plutôt intérêt à ce que les pèlerins empruntent le “Camino real” et pas cette voie alternative qui contourne Burgo Ranero. Commerce oblige ! Quoi qu’il en soit, je suis bien décidé à le faire, boue ou pas boue !

Eduardo et David décident de ne pas m’abandonner, solidarité pèlerine oblige... Le soleil offre un lever époustouflant mais de courte durée. Quel bonheur de m’être écouté aujourd’hui car la calzada est calme et de toute beauté. Trois heures durant, nous marchons sur cette large et longue chaussée romaine jusqu’à Reliegos.  

Une pause s’impose au bar d’Elvis, réputé sur le chemin. Cela tombe bien car il pleut à verse en arrivant. On ne sera pas déçu et la pluie aidant, nous y resterons près de 4 heures. Une dizaine de bières et de verre de vin plus tard, nous redémarrons l’esprit enveloppé dans une sorte de brume légère… 

Un peu plus d’une heure plus tard,  Mansilla de las Mulas est en vue. Sieste immédiate, l’effet soporifique des bières aidant… La suite s'enchaîne rapidement : repas léger, discussion avec une finlandaise…

Bon à savoir :
Privilégier la variante du Camino par la Calzada !
Étape indispensable : le bar d’Elvis à Reliegos.


mercredi 23 octobre 2013

J18 - Me 23/10/2013 : Terradillos de Los Templarios - El Burgo Ranero (43 km)


Hécatombe ! La sélection s’opère sur le chemin… Ce matin, les pèlerins tombent comme des mouches… Une dizaine de personnes ont chopé une gastro-entérite et sont obligées soit de prendre quelques jours de repos forcés, soit d’avancer, l’air hagard… En cause ? Vu le nombre de personnes contaminées, probablement une bactérie véhiculée dans l’eau de distribution d’une précédent gîte… David, Eduardo et moi y échappons pour le moment, probablement car depuis Fromista nous n’avons plus partagé les mêmes gîtes que la plupart d’entre-eux. Et pour nous en prémunir, nous décidons de prendre ce soir à El Burgo Ranero, une chambre au bien nommé hôtel “El Peregrino” (60€/3 pers -> 20€/pers), à quelques pas de l’Albergue municipale. Et quand ce n’est pas la gastro qui s’invite, c’est la forme physique qui ne tient plus la cadence, comme ces deux hollandais, frères et soeurs, croisés à plusieurs reprises et qui doivent arrêter, le frère ne pouvant plus mettre un pied devant l’autre...


Route monotone jusqu’à Sahagun où nous petit-déjeunons. Nous y croisons Louisa, une portugaise de Madère qui nous avait servi de guide interprète à Roncesvalles. Aujourd’hui, elle s’improvise accompagnatrice de malades de gastro-entérite…


À la sortie de la ville, sur le pont qui surplombe la rivière CEA, surprise :  ce que je pense être une jeune loutre se révélera plus tard être, sur base des photos, un vison. Mais lequel, car le vison d’Europe (Mustela lutreola), originellement présent dans la région, est en train de complètement disparaître devant l’avancée de son cousin, le vision américain (Neovison vison). L’animal se laisse observer à loisir du pont, passant dans les turbulences de la rivière à la recherche de sa pitance.


La suite s’annonce moins réjouissante. Pour éviter 5 km de plus dans les jambes, nous faisons le - mauvais - choix de ne pas prendre la Calzada qui m’avait pourtant été conseillée. Mal nous en prend car le résultat c’est que nous nous coltinons un long sentier, certes relativement calme malgré la présence de la route qui le jouxte et de l’autoroute toute proche… mais terriblement monotone. Je râle sur moi-même de ne pas faire “mon” chemin, de me laisser porter par le groupe… C’est décidé, demain, malgré les 3 ou 4 km supplémentaires et quelle que soit la météo, je rejoindrai la calzada et la suivrai, depuis el Burgo Ranero (ou je ferai étape aujourd’hui).


Seule consolation, dans les villages traversés la vision de quelques bâtisses en “adobe” (torchis). Eduardo m’explique que dans la région de nombreuses maisons sont chauffées par un système ancestral de chauffage dans le sol,  la Calefaction por suelo radiente connu ici sous le nom de “La Gloria”. Ce système est très ancien. Selon Wikipedia “ Ce mode de chauffage par le sol remonte, d'après l'étude des vestiges de l'Empire romain, au ive siècle av. J.-C., où certaines riches villas ainsi que les thermes possédaient un chauffage par le sol utilisant le principe de l'hypocauste. Ce procédé consiste à faire circuler dans des conduits sous le sol de l'air chaud ou de la vapeur.”.

http://www.lagacetadesalamanca.es/provincia/2012/10/26/calefaccion-central-tiempos-romanos/76000.html  (un sistema de calefacción que idearon los romanos y que tiene como ventajas su bajo coste y la alta eficiencia energética)


Soirée au bar de l’hôtel “El Peregrino” avec les deux Eduardos et David.

Bon à savoir : privilégier la variante du Camino par la Calzada !


mardi 22 octobre 2013

J17 - Ma 22/10/13 : Carron - Terradillos de Los Templarios (27km)


Sainte Claire ne nous sourit pas ce matin ! Notre nuit au Couvent de Santa-Clara n’aura pas suffit à éloigner les nuages et il pleuvra des cordes toute la journée. Probablement parce que “no hemos llevado huevos a las monjas de Santa Clara” (parce que nous n’avons pas apporté des oeufs au soeurs clarisses)… La tradition des oeufs offerts à Sainte Claire survit dans pas mal de pays d’Europe, y compris en Belgique, mon pays...

Le front de pluie annoncé s’abat sur la ville et est déjà la cause d'inondations en Galice et à Santiago. A la sortie du village se présente une route de galets, longue, longue... à n’en plus finir, telle une panaméricaine. Avec la pluie qui nous pousse, ce qui est sûr c’est qu’on avance, comme la légion : 6 km/h.

10h00. Après 18 km, pause bien méritée au bar de Calzadilla de la Cueza, je suis trempé jusqu’aux os. Le bar du village devient le refuge de tous les pèlerins du chemin… Profitant d’une accalmie, 1 heure plus tard, nous redémarrons pour une dernière ligne droite, moins droite toutefois que la précédente, de 9 km pour Terradillos de Los Templarios.

Nombreuses maisons en adobe dans les villages traversés… Direction l’Albergue privée Jacques de Molay. L’après-midi passe rapidement entre repas à l’auberge, sieste… Mauvaise surprise, Eduardo trouve deux chinches (punaises) dans les couvertures… Les seules que nous verrons ici.

Bon à savoir :

Albergue privée Jacques de Molay (8€ lits superposés - 10€/lits simples dans chambre de 2 ou trois).

Plus d’infos sur la tradition des oeufs à la Sainte-Claire :